Alors que l’on nous annonce que la consommation de l’homme en ressources naturelles est devenue supérieure à la capacité de la Terre à en produire depuis le 1er août 2018, un projet de minage des fonds océaniques prend actuellement forme pour être effectif en 2019 en Nouvelle-Guinée. À sa tête, l’entreprise minière d’origine canadienne, Nautilus Minerals, a vu les choses en grand.

Actuellement se trouvent sur nos planchers océaniques de nombreux gisements de métaux utiles dans de nombreuses industries (nickel, cuivre, cobalt…) résultant d’accumulations et de concrétions rocheuses vieilles de plusieurs milliers d’années. Cette information est loin d’être secrète puisque plusieurs Etats et entreprises analysent les grands fonds depuis maintenant plusieurs années, suite à l’appauvrissement des mines terrestres. Le projet de construire des machines capables de travailler en profondeur a ainsi été mis en place : ces appareils collecteurs pourront  aspirer la couche supérieure contenant les gisements, le tout en se déplaçant lentement sur le plancher océanique. Par la suite, les gisements seront largués dans la colonne d’eau, puis remonteront jusqu’à la surface, où des bateaux récupéreront les dites ressources.

En parallèle des aspects financiers de cette action, des chercheurs environnementalistes restent en alerte sur le projet : envoyer des machines au fond des océans et faire remonter des nuages de métaux dans l’eau pourraient perturber un écosystème entier. Pour éviter le pire, des gouvernements, industries et organismes scientifiques s’associent dans le but de lancer les recherches nécessaires.

Guillaume GIRIER

 

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