Les écrans & les jeunes

En octobre 2016, l’Académie de médecine de pédiatrie présentait les différents risques, ou plus exactement les conséquences directes de la surexposition des enfants aux écrans bleus – ceux qui ont envahi notre quotidien. Combien d’entre vous se sont déjà fait la remarque en voyant vos petites cousines, des collégiens ou même un enfant dans un restaurant : « À son âge, j’avais même pas de téléphone/Je jouais à machin-truc mais pas ça… »

La lumière bleue engendre différents effets selon l’exposition et l’âge de la personne. De manière générale, on peut être atteint de troubles du sommeil et de problèmes de vue – la « myopie fonctionnelle » retrouvée en majorité chez les 16/24 ans aujourd’hui. Pour un enfant de moins de 6 ans, avoir une tablette/console personnelle est un risque pour son développement physique et mental (Psychologies 12/2016, Le Point 01/2018). En effet, il sera plus propice à être atteint de troubles du langage – vocabulaire plus pauvre, moins complexe, troubles du comportement, de la concentration, mais aussi d’obésité et de diabète dû à sa sédentarisation.

Mais il faut aussi parler des effets indirects des écrans, aujourd’hui omniprésents dans les familles : le parent qui se détourne de son enfant pour regarder son téléphone aura une moins bonne relation avec sa progéniture, présentant le téléphone comme plus intéressant à ses yeux.

On pourrait alors penser qu’une des solutions serait pour les adultes et les plus âgés d’essayer de montrer l’exemple en limitant leur propre utilisation des écrans (nocive aussi pour eux), tout en les poussant à faire des activités autres que virtuelles (musique, théâtre, sport) et en établissant des règles quant à l’utilisation des écrans.

Liza MASSON

Illustration : Julie CHEVASSUS

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