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Star Wars, Premier Contact ou encore Avatar : notre culture regorge d’œuvres présentant une potentielle vie extraterrestre dans notre univers. Mais doit-on vraiment y croire ?

En passant par Youri Gagarine, Apollo 11 ou encore Curiosity, depuis que l’homme a levé les yeux vers le ciel, celui-ci n’a jamais cessé de se lancer de nouveaux défis afin de découvrir les secrets que nous cachent les profondeurs de notre univers.

De nombreux scientifiques ont multiplié les tentatives pour potentiellement établir un contact avec une forme de vie extraterrestre afin de faire de la fiction une réalité. Non, vous ne rêvez pas, nous avons bel et bien essayé de rentrer en contact avec des petits hommes verts. Tout commence avec Apollo 11 où les premiers hommes ayant marché sur la Lune ont déposé une plaque où est inscrit « We came in peace for all mankind ».

S’en suit le lancement vers l’espace interstellaire des sondes Pioneer 10 & 11, ayant embarqué une plaque où l’Homme, l’atome d’hydrogène, notre système solaire ainsi que la trajectoire des sondes sont représentés. Sur le même schéma la NASA a également envoyé les sondes Voyager 1 & 2 à la conquête de notre système solaire, munies d’un disque sur lequel des images et sons provenant de la Terre ont été gravés, comme le son de la mer ou même la célèbre Johnny B. Good de Chuck Berry !

La recherche de la vie ailleurs prend tout son sens lors du lancement du télescope spatial Kepler en 2009. Celui-ci, ayant pour champ de vision 0,28 % du ciel observé depuis la Terre (soit 145 000 étoiles présélectionnées), effectue un recensement des exoplanètes détectables par la méthode des transits (mesure de la variation de luminosité de l’étoile hôte lorsque la planète s’interpose entre celle-ci et la Terre). Le prodige de la NASA a détecté 2662 planètes confirmées dont plusieurs sérieuses candidates pouvant abriter la vie comme Kepler 452b, première planète tellurique gravitant autour d’une étoile du type solaire, mais qui se trouve malheureusement à 1400 années-lumière de nous.

Le lancement du satellite CHEOPS (CHaracterising ExOPlanets Satellite) en 2019 jouera un rôle complémentaire et reprendra dignement le flambeau de Kepler depuis l’achèvement de sa mission en octobre dernier afin de mesurer la taille, masse et caractéristiques de l’atmosphère des exoplanètes déjà identifiées.

Tiffany BONNEAU-ÉVRARD

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