Parcoursup : ce qui a vraiment changé

Mis en place par le gouvernement en 2018, Parcoursup a pour but d’attribuer des affectations de manière efficace aux jeunes désirant se lancer dans les études supérieures. APB (Admission Post-Bac), son prédécesseur était à l’origine de nombreuses polémiques ainsi que de nombreuses contestations, notamment à cause de son mode de fonctionnement : un algorithme mathématiques. Après sa première utilisation, Parcoursup souffre de retours assez mitigés notamment dû à son mode de fonctionnement et ses résultats jugés décevants par certains étudiants.

Dans ce contexte, le ministère de l’éducation a décidé d’effectuer quelques modifications à son fonctionnement, afin que cette plateforme réponde le mieux possible aux attentes de chacun. Dans un premier temps, le calendrier de cette plateforme a changé, les dernières propositions d’affectation seront communiquées au plus tard mi-juillet ce qui permet aux étudiants de ne pas passer leur été à courir après leurs affectations. Ensuite l’intervalle de réponses des étudiants après chaque proposition d’affectation est plus court. Cela permettrait que chacun ait une affectation dans les plus brefs délais. Dans un soucis pratique, le rang du dernier appelé, dans le cas où le candidat est sur liste d’attente, est à présent donné, ce qui permettra aux candidats de prendre une décision plus rapide.

Dans un second temps, l’Île-de-France est nouvellement considérée comme étant un seul et unique secteur. Sa sectorisation précédente en 3 académies, avait pour effet de diminuer les chances des élèves provenant de banlieues parisiennes d’accéder aux bans des universités parisiennes, ces élèves étaient alors désavantagées par rapport aux étudiants domiciliés à Paris. Cette nouveauté permettra alors de diminuer ce que beaucoup considéraient comme de la discrimination. Dans ce même esprit, les dossiers de candidatures sont rendus anonymes, c’est-à-dire que le prénom, le nom ainsi que l’adresse des candidats ne sera communiquée aux responsables d’admission de l’enseignement supérieur.

Ensuite, de nouvelles formations seront accessibles sur Parcoursup, comme des écoles d’ingénieurs ou d’infirmières. Un conseil personnalisé est mis en place dans le but d’aider les candidats notamment en cas d’indécision.

Toutes ces nouveautés permettront de perfectionner un système que le gouvernement qualifie d’efficace, qui lui a apporté des résultats satisfaisants l’an dernier. L’avenir nous dira si ces mesures aideront à calmer les nombreuses réticences et objections dont avait souffert ce système l’an dernier.

Ritchcard BERVIN

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *