Vendredi, ce sera le début de l’été – et la fête de la musique. La saison des festivals va alors pouvoir s’ouvrir pleinement, et avec elle toutes les interrogations : j’emmène quoi avec moi ? Et s’il fait trop chaud ? Et si la tente est trop petite ? La rédaction d’Alma Mater a donc adapté sa traditionnelle popote à cette saison qui s’ouvre : voici la popote du festival.

Nous passons ici les premières formalités : n’oubliez pas vos billets, vérifiez la date, que vos potes sont avec vous, que les artistes vous plaisent (on ne peut pas tout faire). Déjà, il faut se protéger des ennemis, nombreux au milieu des bandes de jeunes qui relâchent leur année de pression. Le soleil et ses alliés (l’insolation, les coups de soleil, et la déshydratation, plus connue sous le nom de gueule de bois).

Se nourrir et s’hydrater

Le tout, c’est l’efficacité (cette section s’adresse à ceux qui, malheureusement, ont déjà ruiné leurs économies dans leur billet, et ne pourront donc que regarder les stands de burger, de tacos, de nouilles sautées…). Ne pensez donc pas au chocolat. Préférez les compotes, les barres céréales et les gâteaux secs. Notre pêché mignon : le maïs et les boîtes de conserves de ratatouilles. C’est bon (au goût, et pour la santé !), ça ne périme pas et ça ne craint ni le soleil ni la pluie.  Les deux mélangés (pour les plus gourmands, étalés sur du pain de mie) vous serviront bien pour deux repas.

En dernier recours, au cas où : quelques jours avant le festival, appelez votre banquier pour augmenter votre plafond … Et n’oubliez pas non plus ensuite de créditer votre compte cashless. Comme vous le savez, l’alcool n’est pas gratuit en festival, bien au contraire… Alors avant de rentrer sur l’enceinte du festival, met de l’argent sur ton bracelet pour éviter la pénurie.

Se nourrir et s’hydrater en essayant d’être écolo

Vous êtes courageux, mais ce n’est pas impossible ! Certains stands proposent des petits plats préparés de manière éco-responsable. Oui, cela fait saliver, et la carte-bleue ne suit pas forcément…

Très important : gardez vos éco-cup ! Ces gobelets consignés vous permettant de récupérer un ou deux euros en fin de festival servent surtout à éviter le gaspillage et la surconsommation de plastique. Un éco-cup par personne par festival, c’est suffisant. (Et puis si vous en trouvez qui traînent par terre, n’oubliez pas de les ramener au bar, cela vous paye un peu de votre bière !). Et pour vos repas, oubliez les couverts, les assiettes et les verres en plastique et prenez-en des réutilisables – et au final, c’est plus pratique. Couverts de camping, écocup pour les céréales du matin, tupperware …

Se protéger du soleil et de la chaleur

La crème solaire (au cas où, on prend toujours de la 50) bien entendu, et une bouteille ou – mieux – une gourde, histoire de ne pas retourner boire aux fontaines tous les quarts d’heure.

Et pour ceux qui préfèrent les vieilles charrues : le K-way sera votre meilleur ami, tout comme vos habits de rechange et des bottes (rien de pire que de patauger dans la boue sur un kilomètre en tongs). Et le chapeau ! Rien de plus rafraîchissant que de remplir d’eau sa casquette et de se la renverser sur le crâne.

La biafine (là, on est très optimistes) sauvera les faibles du groupe. Et quitte à l’emmener, prenez avec vous des médicaments et produits basiques : pansements, désinfectant, dolipranes, anti-vomitifs…

Communiquer

Il sera sûrement votre meilleur ami tout au long du festival : n’oubliez pas votre chargeur portable. Il vous permettra d’avoir 5 ou 10% de batterie quand vous retrouverez votre tente vide à 6h du matin. Et ça vous évitera ces nouveaux systèmes de vélo pour charger vos téléphones (technologie qui s’apparente à un outil de torture après une première nuit sous tente). Enfin, vous n’aurez pas toujours du réseau : déterminez un lieu où vous êtes sûrs que vous pourrez retrouvez vos amis (même celui qui ne retient jamais rien, pour diverses raisons que nous ne mentionnerons pas ici). Les toilettes, le bar en face du stand de burger, la tente jaune de travers… A vous de voir.

Se faire des amis

Cette section s’adresse à ceux qui perdent régulièrement le groupe. Avec une tenue remarquable (entre la casquette Dingo, le déguisement des tortues Ninja avec tes potes, ou bien un maquillage digne de ce nom, là encore, à vous de voir), vous gagnerez instantanément la sympathie des gens – et peut-être une bière au passage. Éviter de passer devant tout le monde aux toilettes ou à la buvette peut également aller dans votre sens.

Au camping, toujours se diriger vers ceux qui sortent le Pastis. Oui, ce sont les plus beaufs, mais aussi les plus accueillants. Certains ont encore un sens des valeurs.

Autre moyen pour fraterniser avec ses voisins, leur proposer une partie de Flunkyball ! Quoi, vous ne connaissez pas les règles de ce jeux ? Voici une explication des règles en 90 secondes : https://www.youtube.com/watch?v=ESxRTomRBBM

Découvrir de nouveaux artistes

On sait bien que généralement, quand on se rend à un festival, c’est pour voir la tête d’affiche, LA superstar qui fait vibrer notre âme depuis quelque temps déjà. Mais les artistes les plus connus ne sont pas les seuls du festival et leur prestation n’est pas forcément la plus agréable à voir, on s’explique :lorsque l’une des grosses stars du festival fera son concert, la foule sera en délire, les pogos se créeront de toutes parts, vous perdrez vos amis, votre voix, peut-être vos chaussures… et ça vous semblera toujours trop court.

Misez donc tout sur les artistes que vous ne connaissez pas : leur concert est généralement plus intime – comme leur relation avec le public -, vous serez plus proches de la scène et l’ambiance sera beaucoup plus détendue et agréable. Et puis, qui ne rêve pas de suivre un artiste depuis ses débuts et de le voir grandir ?

Et pour vous permettre de découvrir ces nouveaux talents – pas toujours évidents à dénicher -, nous nous proposons de vous les présenter tout au long de l’été pour vous permettre de vivre les meilleurs festivals de votre vie !

Dormir

Apportez votre oreiller. Vous ne dormirez pas pour autant, mais vous aurez moins mal au cou. Les boules Quies sont aussi utiles ; et on le dira jamais assez : les préservatifs sont indispensables. Attention, ne vous trompez pas de tente en rentrant ! C’est pour ça que votre lampe torche est indispensable. Et s’il vous plait, si vous croisez le type qui crie “respectez les gens qui dorment” à 6h du matin, donnez lui quelque chose à manger… Qui mange ne peut pas crier.

La propreté

Soyons honnêtes, celle-ci sera, quoi qu’il en soit, rudimentaire. Mais certaines astuces peuvent te donner l’illusion que tu n’es pas si sale. Penses donc à une petite serviette, avec un savon sec (et au maillot de bain, si les douches sont communes), au désinfectant pour les mains, aux mouchoirs et au shampoing sec.

Et enfin, dernier conseil. Si, dans la foule, vous apercevez un pull bordeaux, avec des écritures blanches, n’hésitez pas à venir nous voir. Nous serons présents sur plusieurs festivals cet été : Après l’Imaginarium festival, votre rédaction sera ce week-end aux Solidays et au Hellfest, puis aux Eurockéennes de Belfort. Et peut-être ailleurs plus tard !

 

A tout ceux qui oublieront tout cela avant de partir,

Bon festival !

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La rédaction d’Alma Mater

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