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Une jeunesse pour le Parlement

L’Europe n’est plus une certitude. Celle qui apparaissait comme un bloc inébranlable semble lentement s’écrouler depuis 2016 et le vote du Brexit. Alors, face à ce chaos et avec le sentiment que les forces politiques classiques ne suffisent plus, la jeunesse s’engage, dans un élan d’espoir de préservation de l’unité européenne. 

Si de jeunes têtes de listes comme Jordan Bardella (23 ans) et Marion Aubry (29 ans) donnent une voix à la jeunesse dans les partis connus, d’autres mouvements émergent. 

C’est le cas de Volt, un parti créé en Espagne juste après le Brexit, qui se définit comme un « parti progressiste paneuropéen ». Preuve de son succès malgré sa création récente, le parti recense aujourd’hui 25 0000 membres dans différents pays de l’Union européenne. Le fondateur du mouvement, Andréa Venzon, du haut de ses 26 ans, milite pour une Europe redynamisée, plus forte, et « synonyme de véritable progrès », comme le mentionne le manifeste de Volt.

Avec d’autres partis comme Allons Enfants, créé en France en 2014, Volt s’affirme comme un mouvement représentatif des européens et surtout de la jeunesse de l’Europe. Des propositions similaires apparaissent chez les deux partis, concernant le Parlement : demander la majorité d’un vote plutôt que son unanimité, supprimer le droit de veto de certains pays, et améliorer le système d’accueil des réfugiés.

Il est indéniable que les jeunes s’organisent et s’affirment avec une volonté de s’inscrire dans la société et le paysage politique européen, pour sauver une Union en laquelle, comme la « génération Erasmus » avant eux, ils croient dur comme fer.

Chloé TOUCHARD

 

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