Quatre ans après la crise sanitaire : une jeunesse rétablie ? 

Le 17 mars 2020, le président Emmanuel Macron décide de mettre en place un confinement de la population pour des raisons sanitaires. Les jeunes, âgés de 16 à 24 ans, en subissent les conséquences. Tout d’abord, ravie de ce confinement parce que l’éducation est suspendue, la « génération Covid-19 » est vite rattrapée par la solitude. En réalisant un petit sondage post-covid sur 124 jeunes, nous avons constaté que 50 

Les jeunes eux-mêmes avouent avoir décroché scolairement. Notre sondage indique que 30 

L’impact délétère se fait aussi ressentir dans les études supérieures avec davantage de réorientations. Déborah Caquet, professeure d’histoire-géographie au lycée de la Vallée de Chevreuse à Gif-sur-Yvette, déclare que « les élèves changent beaucoup plus de voie en première année d’études » et qu’« ils abandonnent plus facilement », en particulier pour la génération qui a obtenu son bac en 2020-2023. Beaucoup d’enseignants y voient la conséquence d’un apprentissage plus fragile au secondaire qui implique une baisse de niveau globale. Durant le confinement, les jeunes ont subi une limitation des interactions entre les professeurs et les élèves. Ce qui a entraîné un décrochage scolaire évident pour les élèves moyens. En effet, ils n’ont pas pu être aidés par des professionnels, tels que les professeurs, les conseillers d’orientation… « On peut faire l’hypothèse que la pandémie a augmenté les inégalités d’orientation », analyse le sociologue Camille Peugny. 

Anna Ulpat rappelle que les jeunes « ont beaucoup souffert de l’isolement et du manque de contacts à une période de la vie où l’on est à la recherche de l’autre, de sorties et d’expériences. Ils ont été privés de tout cela et ont connu un stress important ». En effet, une des séquelles les plus remarquables du confinement est la baisse de sociabilité. Selon notre étude post-covid, 40 

Les jeunes se retrouvent face à des difficultés d’ordre psychologique, devant les difficultés socio-économiques comme la perte d’argent ou de logement. Le baromètre DJEPVA sur la jeunesse de 2021 constate que 25 

La principale conséquence de la crise sanitaire pour les jeunes de 18 à 30 ans est le manque de perspective individuelle et professionnelle dans l’avenir. 

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