Le 14 février à 17h30, une manifestation a eu lieu aux Invalides à Paris, en face du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, dans le but de dénoncer les actions menées par l’armée israélienne. Elle fait suite aux bombardements subis par la ville de Rafah le lundi 12 février, dans le sud de la Palestine, et à l’indignation suscitée par le sort tragique de la petite Hind Rajab. Les manifestants scandent plusieurs revendications, telles que « Israël sanctions » ou encore « cessez-le-feu ».
Le mardi 7 février, le Premier Ministre israélien Benyamin Nétanyahou, a ordonné aux forces de défense israéliennes de préparer une opération à Rafah, mais aussi dans deux camps de réfugiés présentés comme les « derniers bastions restants du Hamas ». Rafah est une ville au sud de Gaza qui abrite aujourd’hui la grande majorité de la population palestinienne, soit plus de 1,3 million de Palestiniens. Une opération du Tsahal s’y est déroulée le 12 février. Après avoir bombardé la ville, provoquant la mort de dizaines de Palestiniens, deux otages – Fernando Simon Marman, 60 ans, et Louis Har, 70 ans – ont été libérés par l’armée israélienne, une première depuis le 7 octobre. En effet, depuis l’attaque du Hamas ce jour-là, les opérations ciblées de sauvetage menées par Israël n’avaient connu aucun succès.
Un autre événement semble avoir marqué les esprits : la mort de Hind Rajab. Cette enfant de 6 ans a été tuée après avoir appelé les secours. Un enregistrement téléphonique témoigne de sa détresse, où elle crie : « Venez me chercher, j’ai tellement peur. » Cette histoire a également suscité un mouvement d’indignation, renforçant la mobilisation. Libération rapporte que « Hind Rajab […] a vu ses proches mourir à Gaza puis s’est retrouvée seule face aux tirs ».
Ce rassemblement a attiré plusieurs centaines de manifestants, notamment des personnalités publiques comme des députés de la Nupes, tels que Mathilde Panot et David Giraud.
Aïcha Fahmi
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