Le mystère de l’avion fantôme perdure depuis dix ans 

La disparition du vol Malaysia Airlines 370 survenue le 8 mars 2014 est un des plus grands mystères de l’aviation civile moderne. Rien que ça. Dix ans après de nombreuses recherches et théories non élucidées, l’énigme reste entière.

Le Boeing 777, avec ses 227 passagers, dont deux tiers d’origine chinoise, et douze membres d’équipage, décolle de Kuala Lumpur en Malaisie à destination de Pékin à 00h41. L’avion disparaît des écrans radars du contrôle aérien vers 1h31, au-dessus de la mer de Chine méridionale. La Malaisie annonce quelques jours après qu’un de leur radar militaire aurait détecté la présence d’un avion, probablement le MH370, en dehors de sa trajectoire prévue.

Les proches des passagers, dévastés et perdus, attendent à l’aéroport de Pékin et reçoivent des informations contradictoires de la part du gouvernement malaisien. Le monde entier s’intéresse à l’affaire, d’importants groupes de scientifiques se créent pour comprendre ce qu’il s’est passé et de nombreuses hypothèses – dont certaines s’apparentent aux théories du complot – sont rapportées par les médias, mais aucune ne semble plausible.

Des années d’enquêtes – les plus coûteuses de l’aviation – n’ont pas permis de localiser l’avion ni de retrouver les enregistreurs du vol, appelés les « boîtes noires », qui permettraient de restituer les paramètres de vol et les conversations des pilotes pour analyser les circonstances de la disparition. Selon les données d’un satellite britannique, l’avion a fait demi-tour puis a changé de cap plusieurs fois pour se retrouver au fin fond de l’océan Indien. La première théorie évoquée et relayée est celle du suicide du pilote qui aurait délibérément détourné l’avion de sa trajectoire pour s’échouer en mer.

En 2015, une trentaine de débris ressemblant aux éléments d’un avion ont été retrouvés sur les côtes de l’île de la Réunion ou encore du Mozambique. L’appartenance à l’avion fantôme a été confirmée pour trois débris. En 2017, les recherches officielles sont suspendues et le rapport final du ministère malaisien des Transports rendu en 2018 n’apporte aucune conclusion sur la cause de la disparition.

Certains proches des victimes tentent de mener leur propre investigation pour connaître la vérité… en vain. 

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