La révérence du Maestro

Qui est donc celui qui mérite d’être nommé Maestro – et même, pour beaucoup, LE Maestro ? Rassurez-vous, vous le connaissez sans doute, lui ou ses compositions, même si son nom vous est inconnu. Ce sont autant son talent, le succès de sa carrière et la reconnaissance d’innombrables personnalités qui l’ont élevé puis maintenu aux hauteurs desquelles il nous regarde aujourd’hui. Il s’agit évidemment de l’ami d’enfance de Sergio Leone, le compositeur et chef d’orchestre Ennio Morricone. Qui n’a jamais siffloté insoucieusement Chi Mai ou d’autres de ses nombreux airs ? Si ce nom ne vous dit rien, il ne vous reste plus qu’à l’écouter avant de vous tapoter la tête en vous écriant “Mais oui bien sûr !”.

Avec près de 50 ans de célébrité et plus de 200 concerts à son actif, Ennio Morricone a décidé qu’il était temps pour lui de sortir de la lumière des projecteurs. Il aurait pu simplement annoncer la fin de sa carrière, mais celui qui doit sa réputation à la composition des bandes originales des Westerns classiques comme Pour une poignée de dollars (1964) ; Le Bon, la Brute et le Truand (1966) a choisi d’enchanter ses fans une dernière fois. En quoi cela vous concerne-t-il, vous, étudiants de Paris et d’Île-de-France ? Le Maestro tirera sa révérence lors d’une tournée commémorative de sa carrière et passera le 23 novembre à la cité des lumières, à l’AccorHotels Arena.

Les spectateurs auront droit à tous ses plus grands chefs-d’œuvre joués par l’Orchestre symphonique national tchèque accompagné de 75 choristes. Bien entendu, les places pour un tel évènement ne sont pas les plus abordables, mais il est encore temps pour les passionnés de se jeter à la recherche du ticket d’or ! Le prix sera sûrement largement récompensé : lorsque l’on entend la beauté du dernier chant d’un cygne, on ne peut que rêver de ce que donnera celui d’un génie.

Maxime ANGELY

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